Ca m'enerve (mais je suis philosophe)

Publié le par Tiffayna

Plus le temps passe et moins j'écris...

 

C'est parce que je me suis habituée à la ville.

Croiser des indiens en jupe avec un citronier dans les mains m'étonne moins que de voir traverser des gens au feu rouge, manger des choses gluantes ou voir des promos sur les têtes de poisson est devenu une activité quotidienne, je ne me demande plus ce que je vais porter le lendemain matin vu que c'est toujours pareil...

 

Je ne suis pas blasée non, mais je regarde les choses differemment. Avec un oeil beaucoup plus critique d'ailleurs, mais je me garde d'en parler en ligne parce que je ne tiens pas non plus à etre renvoyée en France. Ou alors je prends des pincettes (voyez la suite) Et puis j'aime cette ville alors je fais attention à ce que je dis, je traverse au feu vert, je m'adapte! Quelle sagesse n'est ce pas?

 

Il y a bien sûr des choses qui m'agacent, mais j'essaye de faire avec.


Comme la lenteur des gens dans les endroits bondés, mais après tout, à quoi ça servirait de courrir dans cette ville, puisque l'on transpire instantanément? Autant prendre son mal en patience (c'est le cas de le dire) et marcher à leur allure, à 2 à l'heure. Ca              d  -  é  -  t  -  e  -   n  -  d         en fait.

Alors le matin, partez plus tot...et avant une séance de cinéma, arrivez en avance!

 

Parce qu'essayer de courir dans les esclators c'est une chose impossible. Vous dites "excuse me" (du genre: "dégage, steuplé" mais en plus poli) et on se retourne en te regardant avec des yeux ronds du genre "bonjour, qu'est ce qui t'arrive?" mais sans bouger d'un poil. Ou alors 10 secondes après.

C'est la zen attitude

 

Il y a aussi ceux qui rigolent quand on les engeule. C'est terriblement frustrant ça. Une histoire qui est arrivée à une copine. Imaginez, vous êtes dans un jardin, avec des jolies plantes protégées par une vitre avec ecrit dessus en gros "do not touch". Tout va bien. Et là voilà ce bonhomme qui passe la main derrière la vitre pour malaxer une feuille. Une fois, ça passe mais ça agace, et puis 2min après un autre fait le même coup.

Alors là vous dites gentiment "vous ne voyez pas que c'est interdit de toucher?" et là, la personne se met à rigoler. Bien fort.

Bon, d'accord, c'est une réaction culturelle Asiatique, le rire gêné. Mais même en le sachant, c'est très irritant. On a l'impression que la personne n'en n'a absolument rien à faire et que, mieux, elle se fout de notre gueule.

Ce qui devrait théoriquement  nous appaiser produit en réalité l'effet parfaitement inverse: on se met à s'enerver encore plus fort. Pas bon ça, pas bon. Mais quelle idée de rire aussi quand on se fait engueuler! 

 

Il y a aussi l'ascenceur. AAAhhh les joies de l'ascenceur! Il faut savoir que les singapouriens ont le chic pour rentrer à 12 dans un 2m carré. C'est la classe. Parmi les choses irritantes quand on n'est pas habitué, c'est ceux qui discutent en l'attendant, mais qui n'ont en fait pas appuyé sur le bouton (c'est parce qu'ils ont la zen attitude, souvenez-vous). On s'en rend souvent compte au bout de 5 minutes.

Mais le mieux c'est que tous attendent le dernier moment pour sortir, ou rentrer d'ailleurs. Attendez-vous à les voir réagir au moment ou les portes se ferment. Encore une fois, il faut etre patient. Tres tres patient.

 

On s'habitue, et ça devient pesque drole.

Publié dans l'histoire du jour

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